Lessive naturelle et économique

Pourquoi chercher à fabriquer sa propre lessive alors que celles proposées sur le marché ne coûtent pas cher au final ? Tout simplement parce que parmi les ingrédients des lessives que vous trouvez dans le commerce, il y a des polluants qui sont néfastes pour votre santé. En effet, certaines d’entre elles comportent des substances allergisantes, des tensioactifs irritants et de conservateurs. Mais certains composants polluent les écosystèmes aquatiques. Or, dans une lessive naturelle, donc, écologique, on n’y trouve que des produits naturels et sains, pour vous et votre famille et pour l’environnement. Par-dessus le marché, comme vous le faites vous-même, elle coûte moins cher.

Ce que contient une lessive écologique

La base de la lessive écologique que vous allez fabriquer est le savon de Marseille à l’huile d’olive. Ce type de savon est détachant, lavant bien sûr et aussi hypoallergénique. Choisissez celui qui contient au moins 72 % d’huile végétale et sans glycérine. Un autre composant d’une lessive écologique, c’est le bicarbonate de soude qui est à la fois désodorisant, nettoyant (parfait pour enlever et faire disparaître les taches de sang et les taches de fruits rouges) et assouplissant. Même pour les peaux sensibles, le bicarbonate de soude n’est ni irritant ni allergisant. Vous pouvez ajouter des cristaux de soude, histoire de renforcer l’action nettoyante du savon et également des huiles essentielles pour désinfecter et parfumer.

Les bâtiments auxquels s’applique le décret tertiaire

Il est utile d’avoir des informations fiables sur le décret tertiaire qui s’applique aux bâtiments concernés. Toutefois, il faut signaler que :des modulations sont possibles dans certaines circonstances. Cela vous permet de savoir si vous devez aussi vous conformer à ce décret. Voici donc un petit rappel à ce propos. Le décret tertiaire a pour but d’améliorer la consommation énergétique du parc tertiaire du pays. Ceci entre dans le cadre de l’objectif national de neutralité carbone d’ici 2050. En fait, c’est ce décret qui définit les modalités d’application de la loi ELAN. ELAN signifie Evolution du logement, de l’aménagement et du numérique. Cette loi a été votée le 23 novembre 2018 et elle vise les bâtiments à usage tertiaire, qu’ils soient publics ou privés. Pour le dire simplement, le décret tertiaire vise l’économie d’énergie dans le tertiaire. Il incombe aux acteurs de ce secteur d’œuvrer pour l’atteinte de cet objectif, ce qui contribuera à la lutte contre le changement climatique.

Les acteurs en question sont autant les propriétaires que les occupants, même s’ils ne sont pas propriétaires de ces bâtiments. De quels bâtiments exactement ? Ce sont les bâtiments tertiaires d’une superficie équivalente ou supérieure à 1 000 m². Il s’agit des établissements bancaires et des établissements d’enseignement. Sont également concernés les administrations ainsi que les établissements de santé. Les commerces, les restaurants et les hôtels sont aussi sur la liste des bâtiments tertiaires, il en est de même des entrepôts. Et en effet, il existe des bâtiments qui ne sont pas concernés par ce décret. Parmi eux, il y a certains bâtiments de la Défense, de la Sécurité civile et de la Sûreté Intérieure du territoire. Les lieux de culte en sont également exemptés, de même que les bâtiments provisoires.

Avez-vous un bâtiment concerné par le décret tertiaire ?

Toutes les bâtisses concernées par le décret tertiaire sont dans l’obligation de tout faire pour atteindre une sobriété énergétique. Ci-après des informations complémentaires à propos du décret Eco Energie Tertiaire du bâtiment concerné. La surface minimale pour en être assujetti est 1 000 m², mais que savoir d’autre à ce propos ?

Cette superficie s’entend au plancher, qu’elle soit cumulée ou d’un seul tenant. Par ailleurs, il est à rappeler que les bâtiments dont on parle sont dédiés aux activités tertiaires. Celles-ci comprennent les parcs d’exposition, les parkings souterrains ou en silo, les salles et infrastructures de sport (gymnase etc.). Les salles de serveurs et les data centers sont aussi concernés, le secteur audiovisuel et les imprimeries. Il en est de même des locaux liés à la logistique et des commerces et services. Pareillement pour les blanchisseries industrielles et les établissements médico-sociaux.

Quid des autres activités du tertiaire comme l’accueil de la petite enfance, les palais de justice et les centres pénitentiaires ? Ajoutez-y les résidences de tourisme, les lieux dédiés à la culture et au transport et les locaux de réparation ou d’entretien de véhicules. Vous êtes assujetti, que vous soyez propriétaire occupant, locataire, syndic de copropriété ou bailleur.

Les pratiques agricoles

Enfin abordé sur le tapis, le sujet de l’écologie dans l’industrie agricole est de plus en plus pris au sérieux. En effet, ce secteur est l’un des plus grandes sources d’émission de gaz à effet de serre et de perturbations de la biodiversité. Depuis 2018, les choses avancent doucement en matière d’agriculture raisonnée et de pratiques agricoles. On propose des alternatifs à l’usage abusif des sols ou des problèmes des pesticides.

L’interdiction des voitures polluantes

On constate une vague d’actions qui se met en place dans plusieurs villes pour agir contre l’utilisation déraisonnée de la voiture polluante. Afin de pousser les usagers à privilégier les transports en commun, il y a eu :

• Une politique de facilitation d’accès aux transports en commun jusqu’à une gratuité totale, comme à Dunkerque
• Le payement de péage urbain qui incite alors au covoiturage

Dans quelques grandes villes comme Oslo, Madrid, Paris ou Copenhague, l’annonce de mesures strictes destinées à réduire l’usage de la voiture personnelle a été faite.

Les influenceurs se mettent au vert

L’engagement assumé des influenceurs qui se sont appropriés des sujets traitant l’environnement a marqué les esprits. En effet, ces personnalités influentes se prennent au jeu et profitent de leur avantage médiatique pour répandre de bonnes paroles et les bons gestes écolos. On peut citer en exemple le mouvement #OnEstPrêts lancé par les YouTubeurs français pour conscientiser et changer les mentalités.

En gros, sujet abordé dans tous les réseaux sociaux et les outils médiatiques, l’écologie sensibilise et fait agir même si certains semblent encore réticents à modifier leur mode de vie.

La préparation avant le voyage

Si vous devez faire un long trajet pour arriver jusqu’à l’aéroport, pensez à prendre quelque chose de chez vous pour ne pas être tenté par les produits du distributeur. Vous pouvez prendre des biscuits fait maison, un sandwich emballé dans un tissu imperméable et une gourde ayant une contenance d’un litre au maximum remplie de jus naturel. Pour ceux qui voyagent avec les enfants, il sera difficile de passer devant une viennoiserie ou une sandwicherie sans rien prendre. Pour vos achats, prenez une timbale ou un verre en inox et un sac en tissu. Pour éviter les serviettes jetables, emportez avec vous un mouchoir en tissu ou une petite serviette.

A l’aéroport

Avant votre décollage, vous allez devoir passer un bon bout de temps à l’aéroport et c’est là que vous devez apprendre à refuser. Lorsqu’on vous propose un café, par exemple, demandez qu’on vous le mette dans votre gobelet. Vous n’êtes pas non plus obligé d’accepter la serviette en papier, car vous pouvez utiliser votre mouchoir en tissu. Si vous décidez de faire une petite balade dans l’aéroport, évitez de vous laisser tenter par les produits des boutiques Duty-Free, aussi abordables qu’ils peuvent être. Posez-vous les bonnes questions avant de prendre un panier et de passer à la caisse. Avant de passer à la douane, pensez à vider votre gourde. Si elle fait moins d’un litre, vous ne devez pas avoir de problèmes. Une fois la douane passée, vous pouvez passer aux toilettes de la salle d’embarquement pour la remplir.

Dans l’avion

Si vous prenez un long vol, vous n’avez pas vraiment le choix, car vous devez prendre au moins un repas qui est composé d’aliments suremballés. Dites-vous que ce sera du gaspillage alimentaire aussi si vous le refusez. Vous pouvez tout de même demander à être servi dans votre propre gobelet et votre propre tupperware.

Est-ce qu’électrique rime avec écologique ?

La plupart des constructeurs automobiles proposent actuellement une gamme électrique dans leur collection. Mais est-ce qu’il s’agit de la solution ultime pour préserver la couche d’ozone ? Pour répondre à cette question, il vaut étudier de près la configuration du véhicule. Les véhicules électriques ne sont pas équipés de pot d’échappement. Ce qui veut dire qu’ils ne rejettent pas de vapeur d’eau ni de C02 dans l’atmosphère. Il s’agit de la voiture verte par excellence. En théorie, l’électrique n’est pas polluante.

En amont : la source d’électricité

Une voiture électrique n’émet pas directement de gaz polluant. En revanche, l’électricité qu’il utilise n’est pas aussi verte qu’il parait. En France, la production d’électricité est décarbonée grâce aux centrales nucléaires. Toutefois, ces stations produisent une quantité importante de déchets radioactifs. Le terme écologique n’est plus alors d’actualité si l’électricité qui alimente la voiture provient exclusivement des centrales nucléaires.
En Chine, la situation est encore plus grave puisque 70 % de l’électricité proviennent de centrales à charbon. Il s’agit d’un générateur de gaz à effet de serre à grande échelle. Or, la vente de véhicule électrique a connu une hausse importante ces dernières années. Les effets de l’usage d’un véhicule électrique peuvent donc être plus catastrophiques que ceux engendrés par une voiture classique roulant à l’essence.

La batterie de l’engin

L’empreinte écologique du véhicule doit prendre en compte aussi le cycle de vie de sa batterie. La composition ainsi que la production des batteries lithium-Ion ne respectent guerre l’écosystème. Par ailleurs, le recyclage de cet élément majeur du véhicule n’est pas encore d’actualité. Il faudra plusieurs années pour que des sociétés arrivent à revaloriser les batteries en fin de vie. On retrouve toutefois certains constructeurs qui étudient la possibilité d’une seconde vie du système de stockage d’énergie. Après son utilisation principale, les batteries serviront pour les énergies renouvelables.

Pas de pollution C02, mais d’autres formes de déchets à prévoir

Le C02 n’est pas l’unique problème environnement causé par les voitures. Que ce soit un classique ou un électrique, un véhicule engendre d’autres sources de pollution. Il y a en premier le frottement des freins avec les pneus qui produit des microparticules de nickel, de baryum, de cadmium, de cuivre, de zinc et de plomb. En 2016, l’érosion des routes ainsi que l’abrasion de frein auraient libéré 15 000 tonnes de PM10. Et pour autant que l’on sache, les constructeurs ne prévoient pas l’usage de pneus spéciaux pour équiper les véhicules électriques.

Où en est-on aujourd’hui ?

Mais qu’en est-il réellement de nos jours ? La France est-elle vraiment sur la bonne voie ? Passons en revue quelques-uns de ces enjeux et voyons où en est la France pour mesurer le parcours accompli et ce qui reste à faire. Parlons des centrales à charbon par exemple. Notre pays compte 4 centrales à charbon encore en activité, il s’agit de celle de Saint-Avoid et Carling, celle de Cordemais, Le Havre et Meyreuil. Ces centrales, dans leur ensemble, ne produisent que 1,8 % de l’électricité produite sur tout le territoire mais elles sont très polluantes. Cependant, elles servent surtout lorsqu’il y a un surcroît de consommation en période hivernale. De plus, certaines régions, à l’image de la Bretagne, en ont grandement besoin pour leur électricité.

Les hydrocarbures et l’hydroélectricité

Concernant les hydrocarbures, il faut dire que celles qu’on arrive à extraire de notre sol ne sont pas suffisantes. Certes, pour 2016 par exemple, les chiffres font mention de 800 000 tonnes de pétrole et de 50 millions de mètres cubes de gaz qui ont été extraits, mais tout cela n’a couvert que dans les 1 % de la consommation à l’échelle nationale. Et que dire de l’hydroélectricité ? Comme vous le savez, l’hydroélectricité est produite par des barrages électriques, elle entre donc aussi dans la catégorie des énergies renouvelables. Toutefois, il est intéressant de noter qu’elle représente plus de 10 % de la production électrique française, ce qui est bien plus importante que les 4% de l’électricité que produit l’éolienne par exemple.

Comment réduire la consommation d’énergie ?

Un logement peut être une véritable source de détérioration de l’air, mais aussi, des ressources naturelles. Cela, en consommant trop d’électricité et en utilisant trop d’appareils qui peuvent dégager du dioxyde de carbone. Pour limiter sa consommation, faire des économies et réduire les empreintes sur l’environnement, on peut parfaitement augmenter la performance énergétique au sein de sa maison. Cela, en limitant la déperdition en énergie, mais aussi, en choisissant des appareils non gourmands et respectueux de l’environnement. Pour ce faire, afin de limiter la sollicitation et l’utilisation de l’électricité provenant des centrales thermiques, on peut utiliser des sources d’énergie renouvelable comme les panneaux solaires ou encore l’éolienne. Il faut aussi apprendre à bien gérer les éclairages au quotidien en ayant l’habitude d’éteindre la lumière quand on sort d’une pièce. Il faut également éteindre entièrement et enlever la prise des appareils électroménagers et de l’ordinateur une fois qu’on ne les utilise plus. Et enfin, il est préférable de bien aérer et de bien éclairer avec la lumière solaire la maison durant la journée, pour la chauffer et limiter l’utilisation du chauffage durant la nuit.

Gestion optimale de la consommation en eau

L’eau est également une ressource naturelle qui n’est pas inépuisable. Pour un écosystème bien portant, il est donc, nécessaire de bien gérer sa consommation en eau. On peut dans ce cas, remplacer les pommes de douche en pomme qui limite le débit en eau. On peut aussi opter pour un réservoir de WC qui limite la quantité d’eau à utiliser et réduire la pression de l’eau lorsqu’on lave son auto. Il est également possible de faire installer un système de récupération d’eau de pluie qui va servir pour le jardinage ou encore les toilettes et le lavage de l’auto. On peut aussi recycler les eaux grises pour les utiliser au niveau des toilettes. Chaque membre de la famille doit également être sensibilisé pour limiter les temps de douche et même, de choisir la douche au lieu de prendre un bain. Et enfin, il faut savoir fermer le robinet et éviter la déperdition d’eau inutile.