Les produits de nettoyage écologiques sont réglementés par l’Union européenne. Ils reçoivent une certification spécifique qui répond au respect de certaines exigences. Vous voulez en savoir un peu plus sur le sujet ? Parcourez ces quelques lignes.

Les détergents courants ne sont-ils pas respectueux de l’environnement ?

Beaucoup d’entre eux ne le sont pas pour diverses raisons. La première est que l’utilisation expresse d’énergies renouvelables et l’optimisation du procédé pour réduire l’empreinte carbone dans l’atmosphère n’ont pas été prises en compte dans leur préparation. Mais il faut aussi tenir compte des ingrédients entrant dans leur fabrication.

Par ailleurs, dans les détergents classiques, certaines substances sont dérivées du pétrole. Elles sont donc non durables. De plus, elles se dégradent très lentement. Autrement dit, ces substances sont non-biodégradables.

Certains détergents industriels contiennent aussi des phosphates. Ces matières ont un impact très négatif sur les milieux aquatiques. Ils sont un nutriment important pour les algues qui, de cette manière, poussent à profusion et volent la lumière des plantes, des rivières et des lacs. Cela provoque un phénomène connu sous le nom d’eutrophisation, qui tue les communautés aquatiques.

Il y a aussi la présence d’agents détartrants, qui sont généralement des acides corrosifs. Ils agissent sur les salissures les plus résistantes. Ces acides, généralement à forte dose, se retrouvent également dans le milieu aquatique via l’eau des stations d’épuration, acidifiant les aquifères et tuant de nombreuses formes de vie.

Les agents de blanchiment contenus dans certains détergents sont également des acides ou des bases caustiques très agressifs. Pour se faire une idée, si l’étiquetage indique qu’il faut utiliser le produit avec des gants et surveiller le contact avec les yeux et les muqueuses, imaginons comment cela va affecter l’environnement.

À quoi ressemble un produit de nettoyage écologique ?

Pour commencer, il doit contenir des tensioactifs naturels. Ces éléments sont généralement dérivés de l’huile de coco, de la saponaire et d’autres produits obtenus directement à partir d’extraits de plantes. Aussi, ces composants doivent être obtenus selon les « méthodes traditionnelles », sans l’utilisation d’enzymes. En effet, ces composés, qui catalysent des réactions chimiques, peuvent agir comme des perturbateurs endocriniens dans les milieux aquatiques, et même chez l’homme.

D’autre part, les agents de blanchiment doivent également être des substances naturelles, telles que le bicarbonate, le citron, etc. Ils utilisent également des parfums naturels, généralement des huiles essentielles de plantes aromatiques, qui sont aussi bactéricides. En général, les ingrédients qui les composent doivent être hautement biodégradables, ainsi que les emballages dans lesquels ils se trouvent.

Par ailleurs, les substances d’origine végétale doivent prévaloir parmi les composants du produit. L’étiquetage doit comporter des informations détaillées sur les ingrédients, ainsi que leur origine. Enfin, il doit y être mentionné qu’ils sont fabriqués à faible coût énergétique, en utilisant une énergie propre et qu’ils sont conçus pour protéger l’environnement.

Si le produit répond à ces exigences, il peut figurer sur leur étiquetage le label écologique européen, EcoLabel, créé par l’Union européenne en 1992. Cela garantit la provenance et le respect de l’environnement de certains procédés de fabrication de ses ingrédients.
Si le label EcoLabel, une fleur formée avec les étoiles bleues des états européens, n’est pas présent : le produit ne peut pas être considéré comme biologique. De ce fait, vous n’avez aucune garantie officielle. Vous souhaitez élargir vos connaissances sur le thème de l’écologie? N’hésitez pas à visiter le site mamaisonmasante.fr pour en savoir un peu plus. Sachant que l’écologie occupe une place très importante actuellement dans notre société.